Michel Sapin en visite chez Tesla pour l’implantation d’une usine en Europe
Suite à l’annonce d’Elon Musk au sujet d’une possible Gigafactory en Europe, les pays et même les régions sont entrés en compétition pour accueillir la future usine Tesla. Michel Sapin est allé rendre visite au constructeur Californien pour défendre les avantages de la France.
La bataille pour la ou les Gigafactory
Depuis l’annonce faite par Elon Musk d’une éventuelle usine en Europe, les “candidatures” ne cessent de pleuvoir. La plus surprenante étant celle de Gil Averous, le maire de Chateauroux.
Une rumeur court également sur l’Alsace, directement citée par Elon Musk. Elle utiliserait son réseau d’Alsacien pour favoriser la candidature de la région.
La compagnie Américaine pourrait implanter 2 ou 3 usines en Europe pour produire les modèles de la marque destinés le marché européen.
La France, mais aussi l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Espagne et le Portugal semblent intéressés. On assiste à une compétition semblable à celle pour les jeux olympiques ou la coupe du monde de Football.
Michel Sapin, ambassadeur du travail en France
On le sait, les ministres sont les premiers ambassadeurs lorsqu’il s’agit de commerce international. Cette fois c’est Michel Sapin, ministre de l’Economie et des Finances qui s’y colle !
Un passage à l’usine Tesla de Fremont lui aura permis de rencontrer Diarmuid O’Connell, vice-président en charge du développement économique.
En aucun cas une visite de courtoisie, selon les Echos.
Le dossier de la France comporterait des avantages, comme par exemple sa politique de bonus à l’achat de véhicules électriques. Même si il y a quelques mois, une suppression de ce bonus pour les véhicules de plus de 40 000 € était en discussion. (ouf !)
Il comporterait également des inconvénients, comme le cadre imposé par le code du travail. Et c’est particulièrement sur ce point que souhaite travailler le ministre, se voulant rassurant sur les préjugés que peuvent avoir les Etats-Unis au sujet de la complexité et de la rigidité de nos contrats. Michel Sapin s’est donc appuyé sur un rapport de l’OCDE pour démontrer la flexibilité de la France, en comparaison avec l’Allemagne.